BESOINS ET APPORTS RECOMMANDÉS EN PROTÉINES

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BESOINS & APPORTS EN PROTéineS

LES PROTIDES

Les protéines sont des substances organiques azotées et font parties de la famille des PROTIDES. Les protéines ne sont pas les seules à en faire partie et nous retrouvons également : les acides aminés et les peptides.

LES ACIDES AMinés participant à la synthèse protéique

  • ALANINE (ALA)
  • ARGININE (ARG)
  • ASPARAGINE (ASN)
  • ASPARTATE (ASP)
  • CYSTÉINE (CYS)
  • GLUTAMATE (GLU)
  • GLUTAMINE (GLN)
  • GLYCINE (GLY)
  • HISTIDINE (HIS)
  • ISOLEUCINE (ILE)
  • LEUCINE (LEU)
  • LYSINE (LYS)
  • MÉTHIONINE (MET)
  • PHÉNYLALANINE (PHE)
  • SÉRINE (SER)
  • TAURINE (TAU)
  • THRÉONINE (THR)
  • TRYPTOPHANE (TRY)
  • TYROSINE (TYR)
  • VALINE (VAL)

les principales sources alimentaires en protéines

les protéines animales

les protéines végétales

aliments

quantités de protéines
(g pour 100 g)

les protéines de structures

quantités de protéines
(g pour 100 g)

  • Fromages
  • Viandes, poissons, œufs
  • Charcuteries
  • Fromages frais
  • Laitages (moyenne)
  • Yaourts
  • Lait
  • 22
  • 18
  • 17
  • 8
  • 6
  • 4
  • 3,5
  • Farine
  • Féculents crus
  • Pain
  • Féculents cuits
  • Légumes frais
  • Fruits frais
  • 10
  • 10
  • 8
  • 2
  • 1
  • 0,5

Protéines d’origine animale : On les trouve dans le groupe VPO (Viandes, Poissons et Œufs) et celui des produits laitiers (lait, laitages, fromages et desserts lactés frais). Les protéines animales sont très digestibles et ont une teneur en acides aminés indispensables élevé. Elles sont donc d’une grande efficacité pour satisfaire aux besoins protéiques dont notre organisme a besoin. D’autant plus, qu’elles sont de meilleure valeur nutritionnelle que les protéines végétales. Néanmoins, celles-ci ne doivent surtout pas être négligés. Nous verrons cela plus bas. 

Les protéines animales ont donc une valeur nutritionnelle et une valeur biologique (pourcentage de protéines absorbées) à ne pas négliger. Mais, elles sont souvent associées, dans notre alimentation, à des lipides riches en acides gras dits saturés et en cholestérol (fromages gras, charcuteries grasses, viandes grasses,…). Il faut donc contrôler cet apport de lipides saturés dans votre alimentation pour éviter le surpoids, l’obésité et les maladies cardiovasculaires.

Les protéines animales sont indispensables à l’équilibre alimentaire car elles amènent une source de micronutriments : calcium pour les produits laitiers, fer et zinc pour les produits carnés.

Protéines d’origine végétale : On les trouve dans les céréales (blés et dérivés, riz, maïs, quinoa…), les légumineuses (lentilles, haricots secs, soja…) ainsi que les légumes et les fruits. Leur digestibilité est inférieure à celle des protéines animales. Leur teneur en acides aminés est inférieure à celles-ci. Elles ne contiennent pas tous les acides aminés, tous à la fois. C’est ce que l’on appelle le facteur limitant. La qualité protéique est donc limitée. Leur consommation exclusive ralentit l’anabolisme protéique (à éviter pour une prise de masse). Cependant, les protéines végétales apportent des fibres et des vitamines du groupe B (à l’exclusion de la B12), de la vitamine C et du bêta-carotène.

La complémentation : pour pallier à ce problème de facteur limitant, l’association de 2 protéines (animale et végétale) peut être réalisée. Ainsi, on aura une amélioration de la valeur qualitative des 2 produits puisque les protéines sont complémentées et les facteurs limitants ont disparu. Cette complémentarité est mise en évidence dans différentes cultures en associant des protéines animales riches en lysine avec des céréales pauvres en cet acide aminé (pain et fromage ou céréales du petit-déjeuner et lait) :

  • soja/riz (Chine)
  • maïs/haricots rouges (Amérique du Sud)
  • semoule/pois chiche (Afrique du Nord)
  • riz/lentilles (Inde)

Cette technique peut être mise en place pour les différents types de régimes tels que le végétarisme ou l’alimentation ovolactovégétarienne. Attention, n’oubliez pas de vous supplémenter en vitamines et minéraux pour éviter les carences en vitamine B12, en vitamine D et en fer héminique.

LES PROTIDES

LE RôLE DES PROTéines

Il existe deux types de protéines : les protéines de structure et les protéines fonctionnelles.

les protéines de structures

Les protéines de structures permettent de bâtir et de construire les membranes cellulaires et les organites intracellulaires (mitochondries par exemple). Ces protéines sont le collagène et la kératine.

les protéines fonctionnelles

Pour le contrôle des fonctions vitales, les protéines fonctionnelles jouent un rôle essentiel. Elles sont de 2 sortes :

  • les protéines régulatrices qui regroupent les enzymes, certaines hormones (insuline et glucagon pour ne pas les citer), les protéines de transport (lipoprotéines et albumine), les protéines immunitaires, ect.
  • les protéines motrices que sont l’actine et la myosine, indispensables à la contraction musculaire.

Notre organisme synthétise des protéines en permanence. Celles-ci sont indispensables au renouvellement tissulaire.

Le métabolisme protéique doit être adaptée selon :

  • le renouvellement cellulaire
  • les pertes naturelles (fèces, urines…)
  • la croissance, l’allaitement, …
  • les menstruations : pendant cette période, les femmes perdent de l’azote et donc des protéines.

Certains nutriments peuvent interférer sur le métabolisme protéique : 

  • la vitamine B6 pour les acides aminés
  • les vitamines B9 et B12 pour le métabolisme de la méthionine (MET)
  • le calcium, le magnésium, le fer et le zinc pour le métabolisme des acides aminés
  • les antioxydants  : la vitamine C et E, le bêta-carotène, polyphénols qui protègent les protéines contre les radicaux libres

Il est donc important de faire attention à la couverture des besoins en ces micronutriments.

L’organisme est capable de synthétiser complètement certains acides aminés :

  • acide aspartique
  • asparagine
  • acide glutamique
  • glutamine
  • proline
  • sérine
  • glycine
  • alanine
  • et arginine

Cependant, pour 9 d’entre eux la synthèse est :

  • Incomplète : valine, isoleucine, leucine, histidine, tryptophane, méthionine et phénylalanine
  • Impossible : lysine et thréonine

Ces 9 acides aminés sont dits indispensables. Ils doivent donc être apportés par une supplémentation ou par l’alimentation.

Le besoin protéique est le besoin global en acides aminés dont votre organisme a besoin. Il est recommandé d’apporter au minimum 0,8 g/kg/j. de protéines de bonne qualité chez l’adulte sédentaire et bien-portant (n’ayant aucune pathologie). Ainsi, il assure le maintien de toutes les fonctions de l’organisme.